Raïf ABOUCHAR,
nouveau Vice-président,
chargé des activités physiques


A M-P : Depuis combien de temps êtes-vous adhérent de l’UTL ? Quelle fonction exerciez-vous au sein du Bureau avant d’avoir la responsabilité (avec Louis Boisson) des activités physiques ?


Raïf Abouchar : J’ai adhéré à l'UTL dès mon arrivée dans la région, en septembre 2012. Les premiers centres d'intérêt étaient pour moi les cours de langue: Espagnol puis Chinois, ainsi que les randonnées en montagne. J'ai également fait partie de la Chorale, mais j'ai dû abandonner faute de temps. J'ai pratiqué l'activité Randonnée de manière assidue. En 2018 , je me suis porté candidat au Conseil d'Administration, et j'y ai exercé la fonction de secrétaire-adjoint.

A M-P : Pourquoi avez-vous accepté de succéder à Jean-Pierre Rouch comme vice-président chargé des activités physiques ?


R. A : Je fais partie depuis quelques années du groupe d'animateurs de randonnée.
Par ailleurs, je souhaitais m'impliquer davantage dans les activités de l'UTL, et les responsabilités ne m'effrayent pas. C'était donc une bonne opportunité.

A M-P : Les Randonnées constituent une activité très prisée par les adhérents. Vous-même vous y participez activement. Quelles vertus attribuez-vous aux Randonnées ?


R. A : J'ai toujours pratiqué  la randonnée en montagne, au départ pendant les vacances uniquement. L'un des motifs de notre installation dans la région était de pouvoir randonner de manière assidue. Pour moi, c'est une activité sportive indispensable, que je préfère aux autres activités sportives d’endurance : vélo, course à pied, etc...
Les Pyrénées offrent un terrain de jeu inépuisable et des endroits magnifiques à explorer.
J'ai bénéficié de l'encadrement de Joseph Ferras, avec lequel j'ai beaucoup appris, et que je tiens à remercier pour son dévouement et sa profonde connaissance des Pyrénées.

A M-P : Que pensez-vous de leur organisation en cinq groupes de niveau ? L’UTL dispose-t-elle de suffisamment de personnes pour encadrer les Randonnées ?


R. A : l'organisation en 5 niveaux des randonnées correspond aux besoins des adhérents. Elle a été mise en place progressivement, et je pense que nous avons atteint un bon équilibre.
Il y avait un manque d'animateurs au départ. Le problème a été presque résolu: le nombre d'animateurs a plus que doublé depuis quelques années. Il pourrait y avoir un animateur de plus pour le groupe b et pour le groupe e, pour pouvoir couvrir les absences.

A M-P : Quelles sont les qualités d’un bon chef de file ?


R. A : Un bon chef de file doit avoir une bonne connaissance de la montagne, en particulier des Pyrénées. Heureusement il existe maintenant des outils pour sécuriser les parcours et éviter de s’égarer (GPS, applications sur smartphone), ce qui facilite beaucoup la tâche du chef de file. Il faut par ailleurs bien connaître le niveau des participants et ne pas les emmener dans des parcours qui dépassent leurs capacités. La prudence est indispensable.
Il faut également veiller à maintenir un bon esprit d'entente dans le groupe. En général, les participants s'en chargent, et il ne faut pas les contrarier. Nos adhérents de l'UTL cherchent, en plus de l'activité physique, à passer un bon moment de convivialité, et non l'exploit sportif.

A M-P : Comment pourrait-on, selon vous, améliorer l’accès à certaines activités physiques (taïchi, qi gong…) quelque peu embouteillées en début d’année ?


R. A : Je  propose de discuter avec les responsables de ces activités pour trouver des solutions.

A M-P : Vous enseignez également la langue arabe à l’UTL. Quel bilan en faites-vous ?


R. A : Cette opportunité a représenté pour moi un double défi: d'une part je n'avais pratiqué l'enseignement que très occasionnellement, il a fallu “s’y mettre“. Par ailleurs, après mon bac passé à Damas en 1968, j'ai eu peu d'occasions de pratiquer la langue arabe classique, différente des dialectes locaux, et il m'a fallu creuser à nouveau certaines notions (de grammaire en particulier) que j'avais entre temps oubliées. Comme on dit, la meilleure manière de maîtriser un sujet est de l'enseigner.
J'espère que les participants à ces cours en tirent le meilleur profit. Cela leur demande d'ailleurs un travail personnel important, compte tenu de la difficulté de la langue.