Bientôt un nouveau Lab ?

…Le Lab

 

   «Radiographie de l’UTL»

    L’ UTL, une réalité associative bien connue ? Oui certes : plus de 1200 adhérents, une offre de formation large ( cours très variés, ateliers, Labs, voyages, activités physiques, etc... ).
    Et pourtant, un groupe social aussi nombreux et aux activités si diverses ne mériterait-il pas d’ être davantage cerné quant aux buts poursuivis ? Quant aux perceptions qu’ en ont ses membres au regard de ce qui s’ y réalise ? Quant aux relations avec l’ extérieur ?
C’est à ce travail que pourrait s’adonner un Lab qui démarrerait en septembre prochain. Il pourrait compter plusieurs volets ( mais il appartiendra au groupe  d’affiner ces premières propositions ) :

1-  Qui sont les membres de l’ UTL ? Que recherchent-ils à travers toutes les propositions d’activités de l’association : acquisition de savoirs, goût des langues, découverte de milieux locaux et pyrénéens, activités physiques, enrichissement culturel, relations sociales, etc. ?
      Quelles perceptions ont-ils de ce qui se vit, se réalise à l’ UTL ? L’ association répond-t-elle à leurs attentes ?  Les activités sont-elles perçues comme offrant de réelles satisfactions ? Ressent-on des manques et des limites ?

2-  Avec quelles méthodes le groupe pourrait-il travailler ? Tout travail de recherche en sciences sociales, aussi modeste soit-il, combine des méthodes quantitatives  ( et, à ce titre, le fichier des adhérents sera intéressant à valoriser ) et des approches qualitatives en recourant à la technique des entretiens auprès d’un échantillon significatif d’ adhérents. Peut-être une typologie ressortira-t-elle de ce travail ; mais il est trop tôt pour l’esquisser. Seule l’écoute attentive de la parole des « locuteurs » pourra permettre de la bâtir.

3-  D’ un tel « Lab » et de son travail, que peut-on attendre ? à quoi cela peut-il bien servir ? Ce peut être un outil d’ analyse pour l’ UTL, son Conseil d’ Administration. Il peut aider à enrichir ce qui s’ y fait. Même si ce n’est pas le but premier, un dossier ainsi construit peut montrer ce que l’ UTL apporte au milieu tarbais et servir aux relations extérieures, voire à d’ éventuelles négociations.

Enfin, il serait fort intéressant, si le groupe retient cette idée, de voir en quoi l’UTL est un acteur de développement territorial.

 

 

Bruno MORIN,
ancien responsable du service développement de l’espace rural de la CACG
et professeur ( master développement territorial de l’Université de Pau ).


La première rencontre avec les personnes éventuellement intéressées est prévue le lundi 11 mai
Démarrage effectif du Lab en septembre.