Bernard REGNARD, trésorier-adjoint


A M-P :  Bernard REGNARD, vous venez d'être élu au CA de l'UTL. On a remarqué que vous étiez souvent présent au secrétariat, notamment au moment des inscriptions, aviez-vous déjà l'intention de vous présenter au CA ?


Bernard Regnard : J’avais déjà, depuis quelques années, l'intention d'être utile pour l'UTL, mais j'étais engagé ailleurs ce qui fait que j'ai attendu avant de pouvoir satisfaire cette envie. Lorsqu'il y a eu un appel aux bonnes volontés pour recueillir les inscriptions, je me suis présenté et j'y ai participé le plus activement possible. C'était pour moi le moyen de voir comment ça fonctionnait, de sentir l'ambiance, etc… J'ai immédiatement été séduit. Je ne l'ai pas dit tout de suite, mais ma décision a rapidement été prise : J'allais me présenter au CA.

A M-P :  Vous avez accepté la fonction de trésorier-adjoint auprès de Bernard Madeux, avez-vous une expérience personnelle de la gestion et de l'administration ?


B. R. : Oui, lorsque je me suis présenté j'ai indiqué que j'ai été cadre à la SNCF au service de l'Exploitation : c'est le service qui est le plus visible de la SNCF car c'est celui qui est présent dans les gares et qui est constamment au contact de la clientèle. En tant que dirigeant, je devais utiliser au mieux les moyens mis à ma disposition : moyens humains, moyens matériels et, pour une petite part, moyens financiers, et je devais rendre compte mensuellement de mes résultats. En résumé, je pourrais dire que durant toute ma vie professionnelle je n'ai pratiquement fait que de l'organisation, ou que de la gestion de moyens.
Et puis à la fin de ma carrière, les 6 dernières années exactement, j'ai été contrôleur de gestion du Fret pour toute l'ancienne région Midi-Pyrénées qui couvrait 8 départements : un énorme budget, plus de 350 agents et des moyens matériels importants, ce devait être probablement la plus grosse entreprise de Midi-Pyrénées. Tout s'exprimait alors en francs, puis en euro, Il fallait tenir un budget dépense sans perdre de recettes, et c'est une activité que j'ai aussi trouvé passionnante.

A M-P :  Avez-vous décidé avec Bernard Madeux d'un certain partage des compétences ?


B. R. : Tout d'abord j'ai été désigné pour remplacer Patricia SOUM qui a souhaité arrêter, j'ai donc pris ses activités. Le partage actuel des compétences est donc le même et il me semble tout à fait judicieux. Par contre, à la demande de Bernard Madeux, et je suis tout à fait d'accord avec lui, nous allons être habilités tous les deux à tous les accès aux sites comptables dont on a besoin afin a de pouvoir sans difficultés nous remplacer mutuellement.

A M-P :  Avez-vous déjà réussi à vous mettre au courant des différents aspects de vos fonctions de trésorier ?


B. R. : Oui, bien sûr. D'abord la logique de la comptabilité et de la gestion est immuable. On se repère facilement dans le classement des comptes, des procédures, il n'y a que quelques problèmes de vocabulaires à assimiler concernant leur désignation. Et il faut s'acclimater aux sites Internet indispensables qui désormais font partie de notre univers. Mais ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est la disponibilité de Patricia dès ma première semaine de trésorier-adjoint, sans elle j'aurais eu beaucoup de difficultés à assumer mes nouvelles fonctions.

A M-P :  Quel regard portez-vous sur les finances de l’UTL-TB, sur la gestion et sur la répartition des charges ?


B. R. : Les finances sont bien gérées, je ne peux pas dire le contraire puisqu'elles sont équilibrées. Ce que je sais par expérience c'est que plus une entreprise est petite et plus il est difficile de réaliser l'équilibre : nous avons tous besoins de moyens pour fonctionner et le coût de ces moyens est le même pour tous, il n'est pas financièrement proportionnel à notre taille. Et donc le travail qui a été fait par le pôle comptabilité est excellent. Mais la gestion, prise au sens plus général, c'est aussi la partie administrative. Et comme j'ai commencé par faire des inscriptions, ce qui m'a surpris c'est la quantité de travail qu'il y a à faire. Et tout cela me paraît bien réparti entre les membres du CA et la secrétaire Marcelline, qu'il ne faut pas oublier car c'est par elle que tout transite et que nous pouvons, sans nécessairement nous voir, coordonner et remplir nos missions.